De Isabelle de Toledo Mis en scène par Pascal Faber et Bénédicte Bailby Avec Michel Papineschi, Chloé Froget et Damien Boisseau
Pierre dirige un restaurant de bord de mer. Sa vie se borne à travailler dur, animé par le seul désir de rendre heureux sa femme Alice et leurs enfants. Max, son père, éternel jeune homme vit sa retraite entre ses copains, l'établissement de son fils et le souvenir de sa femme disparue.
Parler du lien père fils. Mais parler d’amour tout court. Celui qui relie les êtres, au départ cette pièce s’appelait « Fin de saison », ce titre reflète parfaitement ce que je voulais raconter, la fin d’un amour, le début d’un autre, débarrassé des pudeurs masculines, et surtout l’idée de parler à ceux qu’on aime, parfois maladroitement, avant qu’il ne soit trop tard et que les regrets et les remords ne s’installent. Les liens familiaux, ceux qui se tissent tout au long de la vie, souvent dans des petits rien qui sont autant de rendez-vous. Une histoire simple.
Durée : 1h25 Genre : Théâtre
Horaires
Du 01 mars au 27 avril 2022
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Vidéos
Presse
L'œuvre est bien faite, bien propre, sympathique en diable, gentiment désuète; et surtout, bien servie par trois comédiens, elle fait son petit travail dans le cœur des spectateurs. (…) Le spectacle est à recommander.
La mise en scène de Pascal Faber et Bénédicte Bailby met en lumière ces petits riens qui trament le quotidien de tous les êtres autant que tous ceux qui les délitent au fil des jours. Michel Papineschi, Chloé Froget et Damien Boisseau campent avec émotion, pudeur et réalisme ce trio écartelé par leurs rebonds familiaux. L’existence comme elle va sur la scène du Studio Hébertot.
Dans un décor de bistrot d'antan, la co-mise en scène de Pascal Faber et Bénédicte Bailby s'affranchit de tout effet mélodramatique afin de ne pas polluer cette histoire simple et faire la part belle au jeu incarné des comédiens.
A savoir, Chloé Froget, dans le rôle difficile de celle qui est partie, et, toujours au diapason, le duo Michel Papineschi, en père fantasque et malicieux mais néanmoins vigileant, et Damien Boisseau, en fils fragilisé, fonctionne à merveille.
Les protagonistes évoluent avec aisance dans cette mise en scène très naturaliste, qui a pour parti pris de nous raconter une histoire, et nous laisser prendre par elle. (…) Ce spectacle basé sur ces liens familiaux que l’on tisse, sur la trame du quotidien, tout au long de sa vie, est bouleversant.
Tout en sensibilité et en résilience, le jeu des comédiens nous entraine dans un bain d'émotions vif et délicat. Une pièce sur l'amour filial, celui d'un couple entre gravité, résilience et envie de vivre, mis en scène par Pascal Faber et Bénédicte Bailby.
Une jolie romance réaliste et chaleureuse que ce spectacle qui reflète les bonds et les rebonds de liens familiaux. Un trio détonnant.
Une bulle, un vrai bain de jouvence que cette plongée dans l’univers bleu marin – vert émeraude, un vrai bonheur que de partager ce moment en toute complicité. Un moment d’osmose a savourer sans modération.
À la manière de ce tango qui rattache Max à la vie et qui redonne vie, l’amour tâtonne, virevolte, fait des pas en avant, trois pas en arrière, se cabre et enlace. C’est la vie dans toute sa splendeur qui est si délicatement retranscrite ici, avec ses errements, ses empêchements, ses non-dits, ses secrets et ses beautés.
Les trois comédiens sont merveilleux. On aimerait tous avoir un père comme Michel Papineschi à la fois tellement émouvant et pourtant énervant. Cette soirée est une jolie parenthèse, une petite bulle qui ne demande qu’à être attrapée par le spectateur.
Pascal Faber et Bénédicte Bailly signent une mise en scène tendre et dynamique, il est vrai qu’avoir comme “danseur” Michel Papineschi c’est une aubaine, il est émouvant, drôle, Chloé Froget ajoute la touche féminine et gracieuse, perdue entre deux amours, Damien Boisseau est le fils tourmenté, mais avec Max il y a une complicité père/fils sympathique et vraie.
Trois comédiens remarquables : Chloé FROGET, Damien BOISEAU et une mention particulière pour Michel PAPINESCHI, ce comédien réputé en doublage, est ici époustouflant. Il est drôle et émouvant et il magnifie l'œuvre de l'auteur. Une histoire de famille banale, et pourtant si bien écrite ! À venir applaudir très vite !!!
Avis Spectateurs
5,0 étoiles sur 5 avec 1 vote
Géniale
Super moment et bravo aux trois comédiens
Biographies
Prix d’excellence au Conservatoire National D’art dramatique de Toulon, Michel a joué dans plus de 40 pièces sous la direction, entre autres, de J. Ardouin, J. Fossier, A. Boury, Ch. Le Guillochet, A. Vouyoucas, J.L. Jeener, J. Decombe, TH. Der’ven, C. Monsarrat, P. Faber… Il a mis en scène Le jeu de l’amour et du hasard (Marivaux), George Dandin (Molière) puis Adieu monsieur Tchekhov de C. Monsarrat, (dans le cadre du « Théâtre de la grimace », compagnie qu’ils ont crée ensemble.) Dernièrement, on l’a vu dans Le Marchand de Venise (W. Shakespeare) mis en scène par Pascal Faber, où il campe un Shylock unanimement salué par la presse et le public. Depuis plus de 40 ans, il prête sa voix à de nombreux acteurs étrangers dont : Robin Williams, Richard Dreyfuss, Harvey Keitel, Sam Neill, John Malkovitch, D.D Lewis, Tony Shaloub (Monk) et bien d’autres…
C’est à l’âge de 13 ans que Chloé débute à l’École du Damier. Elle suit ensuite les cours de l’École Départementale de Théâtre de Corbeil, avant d’intégrer l’École Claude Mathieu à Paris. Chloé joue dans des pièces de genres très différents, dirigées successivement par Alexandre Zloto, Adrien Dupuis-Hepner, Gwendal Angot, Aura Coben, Daniel Dancourt ou encore Michaël Dufour. Du classique au contemporain, en passant par le jeune public ou encore la comédie de boulevard, Chloé a la chance de se produire à Paris comme en tournée dans toute la France, et à l’étranger. Chloé est également directrice artistique de la compagnie Le Jeu du Hasard, et signe sa première mise en scène avec la pièce Foutue Guerre, soutenue par la Mission du Centenaire de la Première Guerre Mondiale, et diffusé par PLO. Chloé signe ensuite sa deuxième mise en scène, Aime comme Marquise, de Philippe Froget, coproduite par ATA.
Formé par André Lambert au studio 18, il parfait sa formation à l’Atelier International Blanche Salant, puis avec Jean-Laurent Cochet. Il joue Marivaux, Corneille et Molière puis aborde des auteurs plus contemporains comme Horvath et Pinter dans une mise en scène de Jean-Louis Jacopin au Théâtre du Rond-Point. En 2002, il interprète le rôle de Ruy Blas mis en scène par Jean-Luc Jeener et enchaîne dès lors les premiers rôles sur scène. En 2006, il est dirigé par Caroline Darnay dans Le Demi-Monde de Dumas Fils. Elle lui confie alors le rôle-titre de sa pièce Basile et partagent ensemble la scène dans une mise en scène de R. Préchac au Petit Gymnase en 2008. En 2010, il joue 100 millions qui tombent de G.Feydeau au Palace, puis retrouve Caroline Darnay dans L’invitation à la valse de A. Dumas, jouée au Festival d’Avignon puis en tournée. Il retrouve Jean-Luc Jeener dans Polyeucte de Corneille et enchaine avec le rôle de Lovborg dans Hedda Gabler d’Ibsen. Il accepte en 2018 une création sur la vie de Verdi (Fortunino) où il interprète Verdi. À l’écran, il a travaillé avec Robert Masoyer, Frédéric Krivine et Pierre Sisser, Eric Bartonio, et il prête également régulièrement sa voix aux plus grands acteurs étrangers de sa génération (Matt Damon, Edward Norton…).
Après une formation de comédien à l’École Régionale d’Acteurs de Cannes (ERAC), il se distingue dans plusieurs pièces comme comédien et crée rapidement sa compagnie, la Compagnie 13. Il alterne depuis entre son métier de comédien et sa passion pour la mise en scène. En octobre 2011, il met en scène Marie Tudor de Victor Hugo au Lucernaire (Paris). Le spectacle sera repris au Festival d’Avignon 2012 et 2013 et en tournée puis sera repris en 2017 au festival d’Avignon puis au Théâtre Rive Gauche (Paris) et en tournée. En 2014 il met en scène avec succès Célimène et le Cardinal (Théâtre Michel et Comédie Bastille - nommé aux Molières 2015 dans la catégorie Révélation féminine) de J. Rampal , Le Marchand de Venise de W. Shakespeare au Lucernaire puis repris au Festival d’Avignon 2015 et 2016 et en tournée en France, Suisse et Allemagne. En 2016 il monte Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran pour Éric-Emmanuel Schmitt et le Théâtre Rive Gauche. Il retrouvera Éric-Emmanuel Schmitt en 2018 pour la création de Madame Pylinska et le secret de Chopin de et avec l’auteur. 2018 verra également la création des Caprices de Marianne au Festival d’Avignon. En 2019, il met en scène (aux cotés de B. Bailby) Amélie Etasse et Xavier Lemaire dans Escale de Marilyne Bal. 2020 verra la reprise de Madame Pylinska et le secret de Chopin au Théâtre Rive Gauche puis en 2021 au Théâtre du Chêne Noir ). Sur un air de Tango de Isabelle de Toledo qu’il met en scène avec Bénédicte Bailby sera présenté au Festival d’Avignon 2022 au théâtre de La Luna.
Après des études de droit et le Cours Florent, elle poursuit sa formation théâtrale à New York en pratiquant la danse et l’escrime à HB Studio ainsi qu’une formation de chant à la Julliard School. À son retour à Paris, elle continue de se former auprès de Carlo Boso en Commedia dell’Arte. Après avoir joué des rôles classiques, elle alterne café-théâtre et comédie dans La perruche et le poulet, Face à face, puis L’emmerdeur de Francis Veber, mise en scène par Didier Caron. En 2011, elle se tourne vers la mise en scène en collaborant avec Pascal Faber sur Célimène et le cardinal de Jacques Rampal, Marie Tudor de Victor Hugo, Le marchand de Venise de Shakespeare au Lucernaire, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran d’Éric-Emmanuel Schmitt au Théâtre Rive Gauche, Les caprices de Marianne au Festival d’Avignon 2018 ainsi que sur Mme Pylinska et le secret de Chopin de et avec Éric-Emmanuel Shmitt, ainsi qu’avec Pierre Azema sur Jekyll & Hyde à la Comédie Bastille, avec Christophe Segura sur la comédie Le ticket gagnant à la Comédie Bastille ou encore avec Didier Caron sur De l’autre côté de la route, Fausse note et Uranus. Puis elle co-met en scène Escale de Marilyne Bal aux cotés de P. Faber qu’elle retrouvera en 2021 sur Sur un air de tango de Isabelle de Toledo au festival d’Avignon.
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Géniale
Super moment et bravo aux trois comédiens