Prolégomènes Dumky
La musique… avant la musique : suspens musical et théâtral autour du Trio Dumky d'Antonín Dvořák.
De Béatrice Lafont
Mis en scène par Béatrice Lafont
Avec Iris Guémy, violoncelle, Camille Théveneau, violon et Adrien Gey-Galera, piano
Production : Les Concerts Cantabile
Trois jeunes musiciens répètent le trio « Dumky » d'Antonín Dvořák. Sans être comédiens, ils se prêtent au jeu théâtral pour nous dévoiler ce qui est habituellement invisible : de quoi est faite la musique avant le moment du concert.
Scènes réalistes improvisées et questionnements introspectifs nous entraînent au cœur de la partition et de leur univers intérieur.
Le trio pour piano et cordes n°4 se fait d’abord entendre sous une forme déconstruite et fragmentée créant ainsi un étrange « suspens » musical. Au bout de ce cheminement singulier, le concert peut commencer.
Durée : 1h15
Genre : Théâtre Musical
À partir de : 12 ans
Horaires
Du 16 septembre au 26 octobre 2024
Affiche

A voir
Un joli spectacle, original et tout en fraicheur et très touchant. Ces jeunes artistes talentueux osent se mettre à nu et nous partagent en toute intimité leur amour de la musique. Vivre la musique de l’intérieur, avec ses joies et des incertitudes, mais comme le résume si bien Camille Theveneau : peut importe d’avoir peur, l’important c’est de faire aimer la musique interprétée. Pari réussi, ce Dumky dévoile le jeu des musiciens et leur complicité, dans une très belle interprétation.
Un petit chef d'oeuvre de musique et théâtre
Nous avons adoré la première fois, et nous avons eu envie de revenir, et nous avons ré-adoré. L’interprétation du Trio Dumky, engagée, énergique, mais aussi le jeu des actrices et de l’acteur qui nous font goûter la préparation du concert, les répétions, les coulisses. Des répliques croquées sur le vif, des fois drôles, toujours très sensibles, dites de manière très juste. Bravo. Les visages font resplendir toutes les émotions, tantôt par la musique, tantôt par le jeu, très naturellement, présences magnifiques.
Oiseaux rares
Ces « prolégomènes » à un trio de Dvořák interprété, dans la continuité d’une première partie théâtrale, par trois jeunes musiciens inspirés, dévoilent, tant par la mise en scène que par le concert à proprement parler, un nouvel horizon de beauté.