Olympe

Emprisonnée, Olympe de Gouges se remémore sa vie et ses combats pour les droits des femmes et l'abolition de l'esclavage des Noirs.

De Frankito
Mis en scène par Franck Salin
Avec Firmine Richard, Edmony Krater et Eugénie Ursch
Avec les voix de Stéphane Floricien, José Jernidier, Stéphane Pradineau et Baliri Salin
Musique : Edmony Krater
Chorégraphie : Jean Nanga
Scénographie : Philippe Pitet
Costume : Ayden (Glam Etnik)
Lumière : Roger Olivier
Vidéo & Son : David Dan
Photo : Marie-Charlotte Loreille
Infographie : Laetitia Queste
Coproduction : L’Artchipel Scène nationale de la Guadeloupe et Théâtre Olympe de Gouges
Soutiens : Ministère de la Culture, DAC Guadeloupe, Ministère des Outre-mer, Conseil départemental de la Guadeloupe, Cap Excellence, Ville de Montauban et SPEDIDAM
Production : Compagnie du Grand Carbet

Paris, automne 1793. Enfermée dans la cellule de la prison où elle attend son procès, Olympe de Gouges se remémore sa vie et ses combats. De la ville de Montauban où elle est née à la capitale gagnée par les idées des Lumières et la fièvre révolutionnaire, l'autrice de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne a défendu sans faiblir la cause du peuple et des opprimés. Combattue et raillée pour ses positions avant-gardistes, son indépendance, ses origines provinciales et son accent occitan, elle a défendu ses principes jusqu'à son dernier souffle.
Olympe est une pièce de théâtre qui fait revivre la célèbre écrivaine, incarnée par Firmine Richard, découvrir son parcours exceptionnel et la modernité de sa pensée. Ce monologue écrit par Franck Salin (Frankito), à partir des œuvres et de la correspondance de cette pionnière du féminisme et de la lutte pour l'abolition de l'esclavage des Noirs, dresse d'elle un portrait sensible et intimiste. Cette création est l'occasion d'une rencontre inédite, sur la scène d'un théâtre, entre l'Occitanie et la Guadeloupe. Convoquant la musique, composée par Edmony Krater, la danse et la vidéo, ce spectacle pluridisciplinaire répond également à une urgence de notre temps : celle de combattre pied à pied la misogynie, le racisme et les discriminations qui, sans vergogne, s'y épanouissent.

Durée : 1h10
Genre : Théâtre

Horaires

Du 13 mars au 06 avril 2025

Affiche

Vidéos

Presse

Firmine Richard a donné vie à Olympe de Gouges avec une force et une sensibilité rares.

France Info

Olympe de Gouges prend des airs de Guadeloupe.

Une rencontre inédite entre la culture caribéenne et occitane.
La mise en scène sobre de la pièce est accompagnée par deux musiciens.

La Dépêche

De quoi inspirer les futures générations.

L’interprétation inédite de Firmine Richard, originaire de la Guadeloupe, est remarquable. Parfois poudrée de blanc, elle n’en est que plus forte et juste quand elle parle de racisme, de misogynie, de l’abolition de la peine de mort et de toutes les discriminations.

Culture-Tops

C’est une Olympe de Gouges intime que nous découvrons dans ce spectacle. (…) Un spectacle charnel et organique dont le texte nous donne à entendre une parole, ô combien, toujours essentielle.

La Dépêche

Convoquant la musique, la dans et la vidéo, ce spectacle pluridisciplinaire répond également à une urgence de notre temps : celle de combattre pied à pied la misogynie, le racisme et les discriminations qui, sans vergogne, s'y épanouissent.

La Dépêche
Webthéâtre

Franck Salin dresse un portrait précis qui nous permet de mieux connaître Olympe de Gouges. Firmine Richard interprète avec une intensité impressionnante le long monologue de la célèbre autrice de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. L’association de ce personnage historique avec la culture caribéenne donne une force supplémentaire à cette évocation qui ne peut que toucher les spectateurs.

Spectatif

Et puis il y a la comédienne Firmine Richard, à la présence solaire et enveloppante. Par sa voix, sa gestuelle et son regard, sa puissance de jeu forte et délicate à la fois, ses propos font mouche et l'émotion passe la rampe. Une esthétique belle et prégnante s'instille tout le long du spectacle dont la facture se révèle d'une grande sensibilité.

Un moment de théâtre de la parole mémorable et percutant, qui doit d'être vu par le plus grand nombre. Pour l'importance de ses messages et la qualité époustouflante de son interprétation. Courez-y !

Blog culture du SNES-FSU

C’est à Firmine Richard qu’a été confié le rôle de celle qui défendit avec force la liberté des Noirs. Se drapant dans un châle pour se protéger du froid de sa cellule, aux murs sinistrement maculés de sang, elle se raconte, écrit une lettre à son fils pour lui expliquer ses combats et lui exprimer son amour. Son corps exprime la force et la résistance de celle qu’elle incarne, son accent nous renvoie aux îles où celle-ci a tant milité pour la libération des esclaves. Sa voix passe de la détermination à une chanson en créole. Pour l’accompagner Edmony Krater a créé une partition musicale qui évoque parfois l’Hymne à la joie, comme un hommage aux combats universalistes de cette femme. Il l’accompagne au tambour tandis qu’Eugénie Ursch avec son violoncelle lui donne une tonalité plus grave et plus élégiaque.

Encres Vagabondes

C’est un spectacle fort et émouvant. La mise en scène sobre et efficace est très réussie. Le choix de mettre en lumière le rôle de la lecture et de l’écriture pour Olympe de Gouges permet de valoriser l’affirmation d’une femme face à ses détracteurs hommes qui considéraient que les femmes n’avaient pas à écrire. (…)
Merci encore à Firmine Richard pour cette magnifique interprétation, si forte et si juste.

Qui, mieux que Firmine Richard, mêlant parfois occitan et créole sur scène, pouvait endosser un tel rôle ? « Olympienne » dans son interprétation, la comédienne épouse avec talent les causes à défendre : femme et noire ! Convaincante dans l’évocation de la vie de son héroïne, haussant le ton pour affirmer la justesse de ses combats, se grimant de blanc pour dénoncer le racisme, prouvant la modernité d’une pensée qui n’en finit pas d’inspirer le temps présent. Sur un monologue et une mise en scène de Franck Salin, accompagnée par Edmony Krater aux percussions et Eugénie Ursch au violoncelle, une nouvelle Olympe fort émouvante et percutante.

La Grande Parade

Franck Salin, le metteur en scène, en choisissant Firmine Richard, suggère : qui peut le mieux parler d’esclavage qu’une descendante d’esclaves. Et il le rappelle en faisant se maquiller et vêtir de blanc la comédienne, référence au livre de Franz Fanon, combattant pour la liberté et contre le colonialisme, Peau noire, masques blancs. Quant à la musique d’Edmondy Krater, trompettiste-percussionniste, qu’il joue avec la violoncelliste Eugénie Ursch, elle projette l’œuvre au-delà d’une période historique donnée, alliant le scat du jazz né du blues que chantaient les esclaves cueilleurs de coton, et les tambours nègres à l’Hymne à la joie, œuvre porteuse d’espoir et de fraternité.

Un spectacle d’une intense humanité, nécessaire donc en la période troublée et dangereuse que traverse notre monde.

Et puis Firmine Richard, donc.
Qui va nous ravir, nous bouleverser, nous faire rire aussi, de sa voix reconnaissable entre toutes.
Durant un peu plus d’une heure, la comédienne ne va pas nous lâcher. Il sera impossible de se laisser distraire de ce qu’elle va nous dire.
Un seul en scène où les mots ont une importance capitale, un théâtre du verbe et du dire ! (...)
Il faut absolument assister à ce magnifique moment de théâtre, un spectacle-hommage à une femme admirable qui continue de marquer les esprits, mais également une pièce sur le mélange et le métissage des cultures.
Incontournable !

Avis Spectateurs

5,0 étoiles sur 5 avec 1 vote

  1. Merveilleuse Firmine

    Pièce très émouvante avec une comédienne talentueuse et touchante merveilleusement accompagnée par un violoncelle et un chanteur.

    5 étoiles Avis déposé par Cledes,