Lettre d’une inconnue

Une plongée dans le cœur d’une femme entre passion et folie, espoir et désespoir.

De Stefan Zweig
Adapté par Betty Pelissou
Mis en scène par William Mesguich
Avec Betty Pelissou
Costumes : Marie-Caroline Behue
Musique : Thomas Débordes
Production : La Poqueline

Une pièce récompensée par le CYRANO 2023 du meilleur seul-en-scène, 3 ans de succès au festival Avignon Off !

« Je n’ai rien de toi. Plus d’enfant, pas un mot, pas une ligne, pas de place dans ta mémoire. »

Qui est-elle, cette inconnue qui au chevet de son enfant mort, écrit à l’homme qu’elle aime depuis toujours ? Une jeune fille solitaire ? Une femme devenue mère dans le secret ? Une prostituée qui ne dit pas son nom ? Et d’ailleurs, le sait-elle seulement ?

L’histoire qu’elle lui confie est pourtant la sienne. Celle de son amour absolu et secret. De son obsession aussi. L’obsession de lui. L’histoire de celle qu’elle est devenue parce qu’il ne l’a jamais reconnue : une femme sans âge, sans visage et sans nom, qui s’est lentement effacée aux yeux du monde.

Car ne pas exister dans son regard à lui, c’était n’exister dans celui de personne.

Durée : 1h05
Genre : Théâtre - Seul(e) en scène
À partir de : 12 ans

Horaires

Du 02 novembre au 28 décembre 2024


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Betty Pelissou pousse un cri déchirant, elle porte la voix de l’inconnue, elle nous invite avec émotion dans une analyse du sentiment amoureux le plus extrême, le plus ravageur mais aussi le plus pur, le plus absolu. La mise en scène est sobre, épurée et délicate, une intimité dans laquelle William Mesguich nous plonge avec un soupçon de pudeur et de réserve.

Le Canard enchaîné

Ce texte de Stefan Zweig datant de 1922, William Mesguich s'en est emparé. Dans sa prenante mise en scène, où l'obscurité enveloppe chaque instant de tragédie, Betty Pelissou incarne cette passion qui, jusqu'à l'obsession consume tout.

— M. P., Le Canard enchaîné

Le public s’éprouve privilégié d’entendre cette femme nous raconter son histoire. Comment ne pas être reconnaissant envers la comédienne Betty PELISSOU puisque nous l’entendons exister sur scène cet amour, nous le partageons, nous nous y abandonnons sans honte. Nous nous y identifions, acceptant cruellement de nous découvrir pathétiques, pitoyables mais heureux avec une flamme dans le regard.

Nous entrons dans un rêve qui prend toute sa force au théâtre car il est palpable, l’auteur Stefan ZWEIG, le metteur en scène William MESGUICH et naturellement Betty PELISSOU se sont donné la main pour orchestrer cette rêverie amoureuse que ne renieraient ni Baudelaire, ni Verlaine ni les âmes sensibles.

Holybuzz

L’interprétation de la sublime comédienne Betty Pelissou a dépassé mes espérances les plus élevées : tout simplement poignante, juste et nous faisant traverser des émotions intenses et contradictoires avec de multiples variations de rythme et d’intensité. (…)
Quant à William Mesguich, metteur en scène particulièrement inspiré, il a su créer une atmosphère pleine de poésie, acccompagné avec délicatesse le jeu intense de Betty et transcender le texte d’une extraordinaire acuité de la psyché humaine, notamment féminine, dont Zweig est un maître et un magicien. La créativité dont il fait preuve avec les bougies presque animées, les effets de lumières raffinés, les accessoires suggestifs : berceau de l’enfant disparu, peluches véritables doudous nostalgiques pour une mère désespérée, donne à la pièce une dimension fascinante et intemporelle. Un bijou à venir applaudir sans modération dont on ne sort pas indemne…

Passion Théâtre

La force incroyable de l’interprétation de Betty est là, elle se métamorphose, elle incarne cette jeune femme du premier regard d’enfant vers cette inconnue jusque dans la souffrance de la mère solitaire.

Elle porte tous les mots et les maux de cette pièce à bras le corps.

La mise en scène la mets en valeur par un jeu de lumière, quelques notes de musique, des bougies et les feuillets éparpillés de cette longueur lettre.

Les mots s’agitent devant nous, nous vivons chaque phrase. La prouesse doit beaucoup à la comédienne, formidable et bouleversante Betty Pelissou. Grâce à peu, à de l’invisible, les mots sont entendus, et ils sont riches de leur équivoque, de leur étrangeté. La mise en scène de Mesguich ne se voit pas, elle en est sacrément efficace.

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