De Michel Mollard Mis en scène par François Michonneau Avec Guilhem Fabre Production : MM Arts
24 décembre 1944. Romain Rolland est seul chez lui à Vézelay. Âgé et malade, il va s’éteindre quelques jours plus tard, le 30 décembre. Le prix Nobel de littérature, conscience morale de toute une génération, s’en doute : cette veillée de Noël est pour lui la dernière. Assis non loin de son piano, son esprit vagabonde. Il revient sur toutes les questions qui l’ont hanté depuis sa jeunesse : le pacifisme, l’attitude à adopter face aux totalitarismes, le rôle des intellectuels dans la politique, l’avenir de la France et de l’Europe, la religion. Et la musique bien sûr qui s’entremêle à ses réflexions. De temps à autre, il se rend à son piano. Au moment où il sent que la vie va lui échapper, le grand écrivain a une dernière aspiration : jouer l’ultime sonate, l’opus 111, de celui à qui il a consacré une grande partie de son œuvre et fini par s’identifier : Beethoven.
Durée : 1h25 Genre : Théâtre
Horaires
Du 31 août au 22 octobre 2023
Affiche
Presse
Sobrement mis en scène par François Michonneau, intensément porté par le pianiste (et comédien) Guilhem Fabre, le beau texte de Michel Mollard nous fait rencontrer l’écrivain au crépuscule de sa vie, méditant sur les derniers soubresauts d’un monde en miettes.
Le concertiste Guilhem Fabre fait revivre Romain Rolland, prix Nobel de littérature en 1915, dans ses derniers instants et donne l'occasion de se plonger dans la pensée d'un grand intellectuel du XXe siècle. Nous sommes le 24 décembre 1944 à Vézelay, Romain Rolland refait le point sur sa vie. Pour son premier spectacle en tant qu'acteur, Guilhem Fabre se glisse avec aisance dans la peau de celui qui a adopté une position pacifiste en 1914. Dans la deuxième partie du spectacle, Guilhem Fabre joue l'ultime sonate de Beethoven, l'opus 111, un monument pour les pianistes dont il livre ici une version totalement endiablée.
« Dernières notes » met en scène le pianiste Guilhem Fabre qui pour l’occasion devient comédien et livre une (re)découverte sensible du grand écrivain mélomane. (…) « Dernières notes », de Michel Mollard, est une pièce attachante et étonnante, mise en scène par François Michonneau. Elle dresse un pont musical et poétique entre théâtre documentaire et concert. (…) C’est d’ailleurs la « Sonate pour piano n°32, opus 111 » (la dernière composée par Ludwig van Beethoven entre 1820 et 1822) qui clôt ce spectacle imaginé hors des sentiers battus.
Au Studio Hébertot, le pianiste Guilhem Fabre incarne Romain Rolland (1866-1944) dans "Dernières notes" de Michel Mollard. À voir, ou plutôt à vivre ! La pièce commence par une présentation succincte, en voix off, de Romain Rolland. Modeste entrée en matière. L'auteur s'efface derrière son sujet. Et jamais le metteur en scène François Michonneau ne se met en avant. Au cinéma, on choisit souvent des acteurs - doublés par des virtuoses - pour incarner des musiciens. Michel Mollard fait le choix inverse. Guilhem Fabre est un excellent pianiste qui a travaillé avec Olivier Py et Éric-Emmanuel Schmitt… Bien trop jeune pour incarner le vieil écrivain, mais on s'en fiche. Ce n'est pas le réalisme, l'important, mais l'expérience spirituelle. Sa voix parle juste et ses doigts sonnent vrai. Longtemps, l'engagement sincère de Romain Rolland, le génie de Beethoven, et la beauté intérieure de celui qui les fait revivre nous accompagnent en un rayonnement qui a l'éclat d'un souffle divin.
Dans une pièce à un personnage signée Michel Mollard, Romain Rolland nous convainc que la musique est peut-être la seule réponse à l’énigme du monde.(…) Il est rare qu’un musicien doué soit aussi un comédien de talent. Guilhem Fabre, dans l’intimité du Studio Hébertot, se suffit d’un piano, d’un fauteuil et de la mise en scène très sobre de François Michonneau pour nous livrer un texte où il est question, sans démonstration appuyée ni didactisme, des enjeux de l’homme quand il croit encore aux vertus de l’art et à la nécessaire alliance de la sensibilité et de la raison. Sans nostalgie, et pour l’amour de la musique et de la littérature, c’est-à-dire de la vie, allez écouter ce que nous disent ces Dernières notes.
Un spectacle rare, de ces spectacles qui élèvent l’âme de leurs spectateurs.
Guilhem Fabre vient cueillir le public dans un moment de grâce, entre musique et réflexions philosophiques.
… une merveilleuse pièce, imaginée et écrite avec délicatesse, culture et sensibilité par Michel Mollard. Nous assistons à une touchante confession d’un grand homme qui sent la vie le quitter.
Guilhem Fabre qui est un immense pianiste, alterne sur scène monologue et piano.
Dans le texte de Michel Mollard, Guilhem Fabre incarne Romain Rolland mieux que quiconque pour sa qualité de pianiste et de comédien. La mise en scène de François Michonneau est simple et modeste, mais concrétise en peu de mouvements la densité des pensées de l’écrivain. Un bel hommage à un homme qui a intensivement vécu.
Pianiste et comédien, Guilhem Fabre s’empare du texte de Michel Mollard dans une mise en scène épurée. Son interprétation de la célèbre Sonate de Beethoven cueille de plein fouet un public sous le charme.
Ce seul en scène ouvre un fabuleux matériau de vie et de musique, qui vous habite bien longtemps après avoir quitté le Studio Hébertot qui réussit à associer intelligence raisonnée et émotion cultivée.
[Romain Rolland] médite, s’emporte, revient sur ce qu’il aurait pu ou dû faire, ce qui renforce le caractère intime de la pièce sans devoir jouer la confidence faite à un tiers. (…) on reste accroché à un récit riche en détails, mais toujours pour rejoindre l’essentiel.
« Dernières notes » est une véritable pépite. Parmi toutes les créations de cette rentrée, la pièce écrite par Michel Mollard est un petit bijou. Merci pour ce grand moment de théâtre où la musique tient une place de choix.
C’est un moment d’intensité rare, où la musique et le théâtre se rejoignent pour créer une magnifique expérience artistique. (…) Une mise en scène d’une beauté à couper le souffle.
Un immense compliment pour Guilhem Fabre qui interprète si bien Romain Rolland au crépuscule de son existence.
Ce spectacle n’est ni un biopic ni une leçon d’histoire, juste un moment musical et poétique, suspendu. La sobriété de la mise en scène garde l’équilibre entre la parole, les notes et les jeux de lumière.
L'émotion affleure en filigrane, tout en retenue. Tout est ciselé dans ce spectacle, tout est vibrant, sensible. Le pianiste Guilhem Fabre nous fait surgir toute la pensée de Rolland en lui donnant vie grâce à l'incarnation, bien plus que l'interprétation, de la musique de Beethoven. Le spectacle s'écoute avec l'âme et nous touche au cœur.
Michel Mollard, [l'auteur], François Michonneau, le metteur en scène et Guilhem Fabre, le comédien-musicien nous font pénétrer dans l’intimité de Romain Rolland avec une grande habileté. (…) Guilhem Fabre, qui est avant tout musicien, se révèle être un remarquable comédien dans ce seul en scène. Il incarne Romain Rolland avec une grande force de persuasion. Un très beau spectacle à aller voir pour découvrir ou redécouvrir les idées de Romain Rolland qui résonnent encore dans l’actualité.
Lorsque l’acteur Guilherme Fabre se tait, désabusé par ses pensées philosophiques, il laisse place au musicien. Les notes de la dernière sonate de Beethoven résonnent avec une acuité qu’un récital habituel ne permettrait probablement pas.
Avis Spectateurs
4,7 étoiles sur 5 avec 6 votes
J’ai adoré cette pièce!
J’ai adoré ce spectacle ! Très beau texte de Michel Mollard, excellente mise en scène par François Michonneau et le rôle de Romain Rolland incarné de façon émouvante et totalement convaincante par le comédien et pianiste Guilhem Fabre. En dernière partie de la pièce , il donne une magnifique interprétation de l’opus 111 de Beethoven qui se nourrit de la réflexion de Romain Rolland, toute en intériorité, crépusculaire. Il y a les pianistes du premier mouvement de cette ultime sonate de Beethoven et ceux du second. Dans ce spectacle , Guilhem Fabre a réuni les deux en un !
A ne pas manquer
Originalité radicale de ce spectacle qui articule le texte passionnant de Michel Mollard sur les dernières heures de Romain Rolland et version intégrale sur scène de la dernière sonate pour piano de Beethoven. Performance incroyable de Guilhem Fabre, à la fois acteur et pianiste.
Une performance remarquable de Guilhem Fabre
Une méditation en mots et en musique, d’une grande humanité. Guilhem Fabre nous offre une magnifique interprétation de l’opus 111, le deuxième mouvement atteint une rare émotion, après avoir, pendant une heure, tenu le rôle de Romain Rolland, parvenu aux derniers moments de sa vie. Un véritable défi qu’il relève avec une grande sincérité et un vrai talent d’acteur. un moment rare.
J’ai adoré cette pièce!
J’ai adoré ce spectacle ! Très beau texte de Michel Mollard, excellente mise en scène par François Michonneau et le rôle de Romain Rolland incarné de façon émouvante et totalement convaincante par le comédien et pianiste Guilhem Fabre. En dernière partie de la pièce , il donne une magnifique interprétation de l’opus 111 de Beethoven qui se nourrit de la réflexion de Romain Rolland, toute en intériorité, crépusculaire. Il y a les pianistes du premier mouvement de cette ultime sonate de Beethoven et ceux du second. Dans ce spectacle , Guilhem Fabre a réuni les deux en un !
A ne pas manquer
Originalité radicale de ce spectacle qui articule le texte passionnant de Michel Mollard sur les dernières heures de Romain Rolland et version intégrale sur scène de la dernière sonate pour piano de Beethoven. Performance incroyable de Guilhem Fabre, à la fois acteur et pianiste.
Une performance remarquable de Guilhem Fabre
Une méditation en mots et en musique, d’une grande humanité. Guilhem Fabre nous offre une magnifique interprétation de l’opus 111, le deuxième mouvement atteint une rare émotion, après avoir, pendant une heure, tenu le rôle de Romain Rolland, parvenu aux derniers moments de sa vie. Un véritable défi qu’il relève avec une grande sincérité et un vrai talent d’acteur. un moment rare.
Une performance incroyable de Guilhem Fabre
Guilhem Fabre nous offre une magnifique interprétation de l’opus 111, le deuxième mouvement atteint une rare émotion, après avoir, pendant une heure, tenu le rôle de Romain Rolland, parvenu aux derniers instants de sa vie. Un véritable défi, théâtral et musical, qu’il relève avec une grande sincérité. Il révèle, à cette occasion, un véritable talent d’acteur. Une méditation, en mots et en musique, d’une profonde humanité. A voir et à revoir !
Une belle pièce à voir !
Très belle pièce avec une mise en scène originale.
Le texte est bon, et superbement joué ! Merci !
Belle performance
Bonne mise en scène Bon comédien et pianiste Très bon Texte Sommes ravis ! A Conseiller aux lycéens
L'offre Premiers aux Premières
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J’ai adoré cette pièce!
J’ai adoré ce spectacle ! Très beau texte de Michel Mollard, excellente mise en scène par François Michonneau et le rôle de Romain Rolland incarné de façon émouvante et totalement convaincante par le comédien et pianiste Guilhem Fabre. En dernière partie de la pièce , il donne une magnifique interprétation de l’opus 111 de Beethoven qui se nourrit de la réflexion de Romain Rolland, toute en intériorité, crépusculaire. Il y a les pianistes du premier mouvement de cette ultime sonate de Beethoven et ceux du second. Dans ce spectacle , Guilhem Fabre a réuni les deux en un !
A ne pas manquer
Originalité radicale de ce spectacle qui articule le texte passionnant de Michel Mollard sur les dernières heures de Romain Rolland et version intégrale sur scène de la dernière sonate pour piano de Beethoven.
Performance incroyable de Guilhem Fabre, à la fois acteur et pianiste.
Une performance remarquable de Guilhem Fabre
Une méditation en mots et en musique, d’une grande humanité. Guilhem Fabre nous offre une magnifique interprétation de l’opus 111, le deuxième mouvement atteint une rare émotion, après avoir, pendant une heure, tenu le rôle de Romain Rolland, parvenu aux derniers moments de sa vie. Un véritable défi qu’il relève avec une grande sincérité et un vrai talent d’acteur. un moment rare.