Barbara, mémoires interrompus

Création

Barbara avant la poésie, avant les chansons, avant la gloire… Barbara avant Barbara.

De Barbara, d’après « Il était un piano noir…» © Librairie Arthème Fayard, 1998
Adapté par Catherine Pietri
Mis en scène par Frédéric Constant
Avec Catherine Pietri
Conseiller artistique : Philippe Honoré
Scénographie et création vidéo : Guillaume Junot
Costumes : Radu Bals
Création lumière : Benoît André
Création son : Christine Moreau
Administration : Karine Thénard-Leclerc
Photographies : Fabienne Rappeneau
Production : Les Affinités Électives

« Je ne suis pas une grande dame de la chanson, je ne suis pas une tulipe noire, je ne suis pas poète, je ne suis pas un oiseau de proie, je ne suis pas désespérée du matin au soir, je ne suis pas une mante religieuse, je ne suis pas dans les tentures noires, je ne suis pas une intellectuelle, je ne suis pas une héroïne, je suis une femme qui chante ! »
Cette déclaration de Barbara (dans le programme de son Olympia 69) a été notre boussole tout au long de la création de ce spectacle : une femme raconte son enfance, les rires, la guerre, l'inceste, le music-hall, la Chrysler de Monsieur Victor, Nantes… et « la folie de chanter ! »
Elle n'a pas encore écrit de chanson, n'a pas encore connu la gloire. Elle est encore Monique Serf, celle qui deviendra Barbara.
« J'ai peur, j'avance » dit-elle. Et nous suivons ses pas.
L'année de sa disparition, Barbara entreprend d'écrire le récit de sa vie. Un texte poignant et drôle qui donne de la force et nous engage à suivre nos rêves.

Durée : 1h10
Genre : Théâtre - Seul(e) en scène
À partir de : 11 ans

Horaires

Du 09 novembre 2024 au 20 janvier 2025

Affiche

Vidéos

Presse

Du théâtre poétique, sensible, chaleureux, drôle, plongé dans la beauté. Un spectacle qui allie le talent du jeu théâtral à la poésie scénographique. (…)
Seule en scène, Catherine Pietri nous captive et nous ravit. Elle donne corps et voix à Monique Serf de façon stupéfiante. Elle l’incarne à différents moments de sa vie avec une agilité saisissante.
Un moment de théâtre délicat et charmant, un spectacle à voir absolument.

Sa singularité était évidemment sa force, et Catherine Pietri nous offre des clés pour en comprendre certains rouages. Elle en compose un portrait joyeux bien que peu épargné par la douleur, une personnalité volontaire que les vents contraires ont aussi construite et qu’on prend plaisir à découvrir de manière inédite… quand elle veut bien se laisser aller à se raconter. C’est original, bienvenu et émouvant.

RegArts

Catherine Pietri vibre, incarne avec force et interprète de façon magistrale toutes les facettes complexes, contradictoires, pittoresques, tragiques de cette personnalité exceptionnelle en devenir. Un spectacle original, inattendu et magnifiquement attachant. Quant à l’admiration pour la Grande Dame de la chanson française, elle s’en trouve transcendée…

JDD

Dans ce spectacle hors du temps, on se laisse happer par les confessions d’une artiste sur son enfance cabossée, racontée sans une once de misérabilisme. Catherine Pietri réussit un véritable tour de force : un spectacle sur Barbara sans les chansons de Barbara, qui donne envie de réécouter l’intégrale de Barbara.

— Pascal Meynadier, JDD
Regard en coulisse

Catherine Pietri propose sa vision de l’artiste en interprétant non pas ses chansons, mais ses mots. Et avec quelle finesse ! La délicatesse de ce seule en scène permet au spectateur de se lover dans l’univers de l’artiste et, très vite, une belle émotion se dégage et étreint la salle.
L’écriture, l’élégante scénographie, les lumières… tout procède de cet hommage pudique et puissant à l’artiste. Très beau spectacle – que l’on ne peut que vous recommander chaleureusement.

Télérama TT

Énergique et malicieuse, Catherine Pietri se glisse dans la peau de Barbara.
En une heure dix, ce spectacle mis en scène par Frédéric Constant brosse le portrait d’une femme libre, résiliente, passionnée des mots et des gens. Une âme inspirante et belle. Peu d’accessoires aident Catherine Pietri à composer son personnage, ce qui rend sa prestation d’autant plus remarquable.

— Kilian Orain, Télérama TT
Tatouvu

Émouvant et puissant !
Catherine Pietri incarne avec une justesse inouïe cette longue dame brune qui - on l'oublie trop souvent -, était infiniment joyeuse, quoi qu'il lui en coûtât !
Le travail soigné des lumières et la mise en scène dépouillée mettent en valeur le texte, le jeu, la gestuelle de Catherine Pietri qui, longiligne et brune comme la chanteuse, a hérité de la même énergie, de la même fougue que celle qui a pourtant si bien (d)écrit "le mal de vivre".
C'est un très joli moment de théâtre, pudique, émouvant, sensuel et surtout fidèle.

Sorties à Paris

C'est bouleversant, son vécu, le froid, la pauvreté.
Une grand-mère adorée, qui lui faisait connaître une tendresse loin de ses rapports avec sa mère ou son père, des personnages destructeurs.
La comédienne est extraordinaire, un super spectacle, qu'il ne faut pas rater !

Catherine Pietri se glisse subtilement dans la tête de Barbara, ses souffrances et ses drôleries aussi. Elle ranime la « longue dame brune » avec une verve et une sensibilité qui ravissent la salle. C’est magnifique.

— Catherine Schwaab, Dans l’œil de Catherine Schwaab
Le Figaro

Catherine Pietri, qui a des airs de Barbara, ne chante pas mais l’incarne avec maestria.

— Nathalie Simon, Le Figaro

Si l’on croyait tout connaître de Barbara, voici que le spectacle “Barbara, mémoires interrompus” nous détrompe joyeusement.
Si Catherine Pietri, dont la palette de jeu est à saluer, a des airs de ressemblance avec Barbara, elle n’a pas cherché à jouer la carte du mimétisme. Bien au contraire. Elle s’est appropriée le personnage de l’intérieur, en cherchant sa vérité profonde.
Elle ne raconte pas la vie de Barbara, mais incarne une femme qui est Barbara, qui va devenir Barbara. Une femme entière, libre, fantasque, gaie malgré les traumatismes, et si terriblement attachante… Beau et bouleversant !

Culture Tops

Le texte est d’une poésie intense, d’une énergie qui donne envie de vivre, absolument exempt de plainte et de misérabilisme, souvent malicieux, parfois franchement drôle.
La scénographie, le jeu délicat des lumières, les brefs changement d’accessoires sont accompagnés par une version musicale des chansons qui conspire à la beauté de ce voyage.

La Grande Parade

La pièce parle d’amour, sans ignorer l’humour : on rit quand Catherine Pietri interprète les personnages qui gravitèrent autour de celle qui n’était pas encore l’étoile scintillant au firmament de la chanson.
On saluera le jeu de Catherine Pietri qui, sans mimétisme, incarne une Barbara d’avant Barbara, tout de douceur, de candeur presque, de douleur enfin.
Une belle réussite pour inconditionnels et profanes ; pour tous publics, donc.

Un Fauteuil pour l'orchestre

Barbara, mémoires interrompus, nous offre l’essence de notre grande dame, n’est- ce pas merveilleux ? On circule, le long de voies désertes, sur des autoroutes paumées, on est là où il ne fallait pas, on ne parle pas tout à fait de spectacles, mais des endroits où la jeune Monique s’est retrouvée, a été poussée, puis peu à peu, Barbara nous raconte son enfance, sa construction, ses toutes premières notes lancées pour les tous premiers spectateurs ! Catherine Pietri nous fait du bien, et semble s’en faire aussi, beaucoup, c’est évident. Le nôtre augmente, grandit, s’installe. Merci.

Avis Spectateurs

5,0 étoiles sur 5 avec 5 votes

  1. Du vrai théâtre!

    Étrangement, il est inutile d’être amoureux de Barbara pour aller voir cette pièce superbement interprétée par Catherine Pietri.
    C’est une histoire, c’est un conte, c’est un voyage dans le temps passé et la nostalgie de l’enfance où tout est encore possible.
    Avec beaucoup de présence et d’intensité l’actrice interprète le chemin de celle qui est devenue Barbara et on se sent bien petite face à cette force qui donne envie de se dépasser.
    Un vrai beau moment de théâtre !

    5 étoiles Avis déposé par Noëlle D,

  2. Vital, tendre et éblouissant

    En déclamant les Mémoires interrompus de Barbara, qu’elle a joliment tricotés, Catherine Pietri donne accès à l’autre côté du miroir fixé dans la loge de la chanteuse. Son jeu éblouissant et la mise en scène tendrement poétique de Frédéric Constant nous offrent de passer une heure bouleversante avec Monique – l’enfant, l’adolescente, la femme d’avant Barbara. « Longez la Seine tout en sifflotant », et « le cœur en bandoulière », un seul conseil : courez-y !

    5 étoiles Avis déposé par Sonia Feertchak,

  3. Magique

    Magnifique

    5 étoiles Avis déposé par ALVERGNAT Eric,

Biographies

Catherine Pietri
Frédéric Constant