« Je ne suis pas une grande dame de la chanson, je ne suis pas une tulipe noire, je ne suis pas poète, je ne suis pas un oiseau de proie, je ne suis pas désespérée du matin au soir, je ne suis pas une mante religieuse, je ne suis pas dans les tentures noires, je ne suis pas une intellectuelle, je ne suis pas une héroïne, je suis une femme qui chante ! » Cette déclaration de Barbara (dans le programme de son Olympia 69) a été notre boussole tout au long de la création de ce spectacle : une femme raconte son enfance, les rires, la guerre, l'inceste, le music-hall, la Chrysler de Monsieur Victor, Nantes… et « la folie de chanter ! » Elle n'a pas encore écrit de chanson, n'a pas encore connu la gloire. Elle est encore Monique Serf, celle qui deviendra Barbara. « J'ai peur, j'avance » dit-elle. Et nous suivons ses pas. L'année de sa disparition, Barbara entreprend d'écrire le récit de sa vie. Un texte poignant et drôle qui donne de la force et nous engage à suivre nos rêves.
Durée : 1h10 Genre : Théâtre - Seul(e) en scène À partir de : 11 ans
Horaires
Du 09 novembre 2024 au 20 janvier 2025
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Presse
Du théâtre poétique, sensible, chaleureux, drôle, plongé dans la beauté. Un spectacle qui allie le talent du jeu théâtral à la poésie scénographique. (…) Seule en scène, Catherine Pietri nous captive et nous ravit. Elle donne corps et voix à Monique Serf de façon stupéfiante. Elle l’incarne à différents moments de sa vie avec une agilité saisissante. Un moment de théâtre délicat et charmant, un spectacle à voir absolument.
Sa singularité était évidemment sa force, et Catherine Pietri nous offre des clés pour en comprendre certains rouages. Elle en compose un portrait joyeux bien que peu épargné par la douleur, une personnalité volontaire que les vents contraires ont aussi construite et qu’on prend plaisir à découvrir de manière inédite… quand elle veut bien se laisser aller à se raconter. C’est original, bienvenu et émouvant.
Catherine Pietri vibre, incarne avec force et interprète de façon magistrale toutes les facettes complexes, contradictoires, pittoresques, tragiques de cette personnalité exceptionnelle en devenir. Un spectacle original, inattendu et magnifiquement attachant. Quant à l’admiration pour la Grande Dame de la chanson française, elle s’en trouve transcendée…
Dans ce spectacle hors du temps, on se laisse happer par les confessions d’une artiste sur son enfance cabossée, racontée sans une once de misérabilisme. Catherine Pietri réussit un véritable tour de force : un spectacle sur Barbara sans les chansons de Barbara, qui donne envie de réécouter l’intégrale de Barbara.
Catherine Pietri propose sa vision de l’artiste en interprétant non pas ses chansons, mais ses mots. Et avec quelle finesse ! La délicatesse de ce seule en scène permet au spectateur de se lover dans l’univers de l’artiste et, très vite, une belle émotion se dégage et étreint la salle. L’écriture, l’élégante scénographie, les lumières… tout procède de cet hommage pudique et puissant à l’artiste. Très beau spectacle – que l’on ne peut que vous recommander chaleureusement.
Énergique et malicieuse, Catherine Pietri se glisse dans la peau de Barbara. En une heure dix, ce spectacle mis en scène par Frédéric Constant brosse le portrait d’une femme libre, résiliente, passionnée des mots et des gens. Une âme inspirante et belle. Peu d’accessoires aident Catherine Pietri à composer son personnage, ce qui rend sa prestation d’autant plus remarquable.
Émouvant et puissant ! Catherine Pietri incarne avec une justesse inouïe cette longue dame brune qui - on l'oublie trop souvent -, était infiniment joyeuse, quoi qu'il lui en coûtât ! Le travail soigné des lumières et la mise en scène dépouillée mettent en valeur le texte, le jeu, la gestuelle de Catherine Pietri qui, longiligne et brune comme la chanteuse, a hérité de la même énergie, de la même fougue que celle qui a pourtant si bien (d)écrit "le mal de vivre". C'est un très joli moment de théâtre, pudique, émouvant, sensuel et surtout fidèle.
C'est bouleversant, son vécu, le froid, la pauvreté. Une grand-mère adorée, qui lui faisait connaître une tendresse loin de ses rapports avec sa mère ou son père, des personnages destructeurs. La comédienne est extraordinaire, un super spectacle, qu'il ne faut pas rater !
Catherine Pietri se glisse subtilement dans la tête de Barbara, ses souffrances et ses drôleries aussi. Elle ranime la « longue dame brune » avec une verve et une sensibilité qui ravissent la salle. C’est magnifique.
Catherine Pietri, qui a des airs de Barbara, ne chante pas mais l’incarne avec maestria.
Si l’on croyait tout connaître de Barbara, voici que le spectacle “Barbara, mémoires interrompus” nous détrompe joyeusement. Si Catherine Pietri, dont la palette de jeu est à saluer, a des airs de ressemblance avec Barbara, elle n’a pas cherché à jouer la carte du mimétisme. Bien au contraire. Elle s’est appropriée le personnage de l’intérieur, en cherchant sa vérité profonde. Elle ne raconte pas la vie de Barbara, mais incarne une femme qui est Barbara, qui va devenir Barbara. Une femme entière, libre, fantasque, gaie malgré les traumatismes, et si terriblement attachante… Beau et bouleversant !
Le texte est d’une poésie intense, d’une énergie qui donne envie de vivre, absolument exempt de plainte et de misérabilisme, souvent malicieux, parfois franchement drôle. La scénographie, le jeu délicat des lumières, les brefs changement d’accessoires sont accompagnés par une version musicale des chansons qui conspire à la beauté de ce voyage.
La pièce parle d’amour, sans ignorer l’humour : on rit quand Catherine Pietri interprète les personnages qui gravitèrent autour de celle qui n’était pas encore l’étoile scintillant au firmament de la chanson. On saluera le jeu de Catherine Pietri qui, sans mimétisme, incarne une Barbara d’avant Barbara, tout de douceur, de candeur presque, de douleur enfin. Une belle réussite pour inconditionnels et profanes ; pour tous publics, donc.
Barbara, mémoires interrompus, nous offre l’essence de notre grande dame, n’est- ce pas merveilleux ? On circule, le long de voies désertes, sur des autoroutes paumées, on est là où il ne fallait pas, on ne parle pas tout à fait de spectacles, mais des endroits où la jeune Monique s’est retrouvée, a été poussée, puis peu à peu, Barbara nous raconte son enfance, sa construction, ses toutes premières notes lancées pour les tous premiers spectateurs ! Catherine Pietri nous fait du bien, et semble s’en faire aussi, beaucoup, c’est évident. Le nôtre augmente, grandit, s’installe. Merci.
Avis Spectateurs
5,0 étoiles sur 5 avec 5 votes
Du vrai théâtre!
Étrangement, il est inutile d’être amoureux de Barbara pour aller voir cette pièce superbement interprétée par Catherine Pietri. C’est une histoire, c’est un conte, c’est un voyage dans le temps passé et la nostalgie de l’enfance où tout est encore possible. Avec beaucoup de présence et d’intensité l’actrice interprète le chemin de celle qui est devenue Barbara et on se sent bien petite face à cette force qui donne envie de se dépasser. Un vrai beau moment de théâtre !
Vital, tendre et éblouissant
En déclamant les Mémoires interrompus de Barbara, qu’elle a joliment tricotés, Catherine Pietri donne accès à l’autre côté du miroir fixé dans la loge de la chanteuse. Son jeu éblouissant et la mise en scène tendrement poétique de Frédéric Constant nous offrent de passer une heure bouleversante avec Monique – l’enfant, l’adolescente, la femme d’avant Barbara. « Longez la Seine tout en sifflotant », et « le cœur en bandoulière », un seul conseil : courez-y !
Magique
Magnifique
Du vrai théâtre!
Étrangement, il est inutile d’être amoureux de Barbara pour aller voir cette pièce superbement interprétée par Catherine Pietri. C’est une histoire, c’est un conte, c’est un voyage dans le temps passé et la nostalgie de l’enfance où tout est encore possible. Avec beaucoup de présence et d’intensité l’actrice interprète le chemin de celle qui est devenue Barbara et on se sent bien petite face à cette force qui donne envie de se dépasser. Un vrai beau moment de théâtre !
Vital, tendre et éblouissant
En déclamant les Mémoires interrompus de Barbara, qu’elle a joliment tricotés, Catherine Pietri donne accès à l’autre côté du miroir fixé dans la loge de la chanteuse. Son jeu éblouissant et la mise en scène tendrement poétique de Frédéric Constant nous offrent de passer une heure bouleversante avec Monique – l’enfant, l’adolescente, la femme d’avant Barbara. « Longez la Seine tout en sifflotant », et « le cœur en bandoulière », un seul conseil : courez-y !
Magique
Magnifique
Un spectacle poétique et profond qui reste en mémoire
Une très belle performance de l’actrice Catherine Pietri dans ce spectacle à la fois émouvant, drôle, qui nous raconte comment Barbara est devenue Barbara. La mise en scène pourtant minimale, est si inventive et brillante qu’on ne sent pas un instant le « seule en scène », ayant l’impression de suivre Barbara dans le monde, et partout, dans son sillon plein de vie. Merci pour ce très beau moment !!
Barbara Catherine : même combat aux côtés de la beauté
Très Touchant et rare moment. J’étais comme accompagnée toute mon adolescence pr le longue dame brune. Pour les années Sida elle était là si proche et si lointaine. C’est ce même lien de force invisible de remise sur les rails que ce spectacle m’a donné une poésie d’avant les mots et du dessous la peau.
Biographies
Après sa formation au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris où elle reçoit l’enseignement de Pierre Vial, Michel Bouquet et Gérard Desarthe, elle joue au théâtre sous la direction de Bernard Ortega, Philippe Honoré, Michel Fau, Gérard Watkins, Pierre Vial, Bernard Djaoui, Stéphane Auvray-Nauroy, Garance, Maurice Attias, Frédéric Constant, Christian Schiaretti, Gigi Dall’Aglio, Catherine Marnas, Thierry Atlan, Bernard Lévy, Marie Hermès, Xavier Maurel, Stéphanie Loïc… Parmi les multiples rôles qu’elle interprète on peut retenir celui d’Erwin/Elvira dans L’année des 13 lunes de R.W. Fassbinder mis en scène par Philippe Honoré au Théâtre 18, La lève dans La lève de J. Audureau mis en scène par Pierre Vial au théâtre de la commune d’Aubervilliers, Elisabeth dans La poule d’eau de S.I. Witkiewicz mis en scène par Christian Schiaretti au Festival d’Avignon, ou encore Sadi dans Ligne de faille de Nancy Huston mis en scène par Catherine Marnas au Théâtre du Rond-point. Elle codirige Les Affinités Electives, compagnie qu’elle a fondée avec Frédéric Constant et Xavier Maurel, où elle est collaboratrice artistique et interprète des spectacles de Frédéric Constant.
Après sa formation au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris où il reçoit l’enseignement de Jacques Sereys, Pierre Vial, Jean-Pierre Vincent et Daniel Mesguich, il joue au théâtre sous la direction de Jean Louis Thamin, Yves Pignot, Félix Prader, Jean Pierre Vincent, Stéphane Auvray-Nauroy, Alain Bézu, Catherine Marnas, Bernard Lévy, Georges Lavaudant, Renaud Danner, Dominique Pitoiset, Philippe Honoré, Gilberte Tsaï, Xavier Maurel… Il commence à écrire pour le spectacle La désillusion qu’il crée avec Michel Fau. Avec Catherine Pietri et Xavier Maurel, il fonde la compagnie Les Affinités Électives qui s’installe en Région Centre et développe un travail de territoire tourné vers la création contemporaine. Avec Les Affinités Électives, il crée des pièces co-écrites avec Xavier Maurel, il adapte Dostoïevski, Kafka, Melville, Laclos, Tchékhov et monte deux pièces du répertoire : Andromaque de Racine et L’Histoire du soldat de Ramuz et Stravinsky. Les spectacles qu’il conçoit et met en scène mêlent au théâtre, musique, danse et vidéo. Ils sont joués dans des théâtres ou des lieux atypiques : garage, grange, cour d’école, hôpital militaire, abbayes… À partir de 2019 la compagnie revient en Île-de-France pour développer un travail hors les murs dans le cadre de l’urbanisme transitoire. Il adapte en 2021 dans un ancien parking pour taxi de 6 000 m2Œdipe roi de Sophocle en spectacle déambulatoire : Œdipe au garage.
L'offre Premiers aux Premières
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Du vrai théâtre!
Étrangement, il est inutile d’être amoureux de Barbara pour aller voir cette pièce superbement interprétée par Catherine Pietri.
C’est une histoire, c’est un conte, c’est un voyage dans le temps passé et la nostalgie de l’enfance où tout est encore possible.
Avec beaucoup de présence et d’intensité l’actrice interprète le chemin de celle qui est devenue Barbara et on se sent bien petite face à cette force qui donne envie de se dépasser.
Un vrai beau moment de théâtre !
Vital, tendre et éblouissant
En déclamant les Mémoires interrompus de Barbara, qu’elle a joliment tricotés, Catherine Pietri donne accès à l’autre côté du miroir fixé dans la loge de la chanteuse. Son jeu éblouissant et la mise en scène tendrement poétique de Frédéric Constant nous offrent de passer une heure bouleversante avec Monique – l’enfant, l’adolescente, la femme d’avant Barbara. « Longez la Seine tout en sifflotant », et « le cœur en bandoulière », un seul conseil : courez-y !
Magique
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