Artaud Passion

De Patrice Trigano
Mis en scène par Agnès Bourgeois
Avec Jean-Luc Debattice dans le rôle d’Artaud et Agnès Bourgeois dans le rôle de Florence
Musiciens, compositeurs et créateurs d’univers sonores : Fred Costa et Frédéric Minière
Costumes : Laurence Forbin
Création lumière : Laurent Bolognini
Scénographie : Didier Payen

En mai 1946, après neuf années d’internement, Antonin Artaud revient à Paris. Le poète retrouve ses amis et en particulier le galeriste Pierre Loeb qui prépare une exposition de ses dessins. Une relation chargée d’ambiguïté naît de la rencontre d’Artaud et de Florence, fille de Pierre Loeb, alors âgée de seize ans.

À travers Artaud-Passion, Florence, au crépuscule de sa vie, évoque ses souvenirs avec émotion. Évadé du néant Artaud, mort en 1948, assiste au récit de Florence sans que cette dernière ait conscience de sa présence. Peu à peu le poète, qui déclame ses textes en contrepoint de la narration de Florence, va imposer sa présence et dénoncer le mensonge d’une idéalisation qui lui est insupportable. Florence demeure enfermée dans ses souvenirs au point de s’identifier au poète et d’en devenir le porte parole.

Artaud-Passion reprendra le texte publié aux Editions Maurice Nadeau.

Le texte de la pièce a obtenu l’aval de Monsieur Serge Malausséna, ayant-droit d’Artaud, ainsi que des Editions Gallimard.

Genre : Théâtre

Horaires

Du 28 novembre 2017 au 31 janvier 2018

Affiche

Passion Artaud - Affiche

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Presse

… c’est un spectacle Artaudien dans l’âme : il illustre le fameux théâtre de la cruauté que prônait Artaud, basé sur un nouveau langage scénique, d’une violence capable, en hypnotisant le spectateur, d’exercer sur lui son pouvoir cathartique. (…) Agnès Bourgeois offre une mise en scène et une interprétation remarquables, Jean-Luc Debattice est éblouissant et inoubliable dans le rôle d’Artaud.

— A. Luccioni, La Provence.com

Agnès Bourgeois est lumineuse en amoureuse fascinée. Jean-Luc Debattice, incroyable comédien entre animalité et esprit, joue un Artaud dérangeant, violent, colérique (…) la mise en scène est puissante et riche comme le propos ; la querelle sur le théâtre entre Artaud et Louis Jouvet est succulente.

— David Rofé-Sarfati, Toute La Culture.com

User du mot passion pour Artaud présentait un risque : le cliché. La réussite en est d’autant plus grande.

— Charles Silvestre, Charles Silvestre

Quel fauve que ce Debattice ! Massif, immobile, il fait tonner la colère d’Artaud et vibrer infiniment sa douleur.

— Gilles Costaz, WebThéâtre

Agnès Bourgeois illumine cette Florence amoureuse qui a certainement séduit le« sauvage » Artaud qui « délicatement me fait part de ses problèmes ». Quant à Jean-Luc Debattice, il fait rayonner avec émotion toute l’ardeur des propos d’Artaud. Un très beau spectacle qui offre aux spectateurs une vision d’Artaud, tout à fait palpitante. A ne pas manquer !

— Évelyne Trân, Théâtre au vent sur Le Monde.fr

Patrice Trigano place le poète sur la scène qu’il désirait tout en le rendant spectateur de ses derniers moments. Il le fait converser avec Van Gogh, Jouvet, les Tarahumaras ou encore Lautréamont, tous ceux-ci parmi tant d’autres – toutes ces forces visibles et invisibles, tous ces corps qu’il a « entassés » comme en lui-même,finalement comme par magie.

— Cathia Engelbach, Théâtrorama

…je ne saurai trop vous recommander d’aller voir le spectacle s’il passe par chez vous.

— Noé Gaillard, Daily Books