SIMONE en aparté

Simone Veil, libre, ardente, déterminée.

De Arnaud Aubert
Mis en scène par Arnaud Aubert
Avec Sophie Caritté
Scénographie : Hervé Mazelin
Lumières : Estelle Ryba
Musique : Nicolas Girault
Costumes : Yolène Guais
Production : TANIT Théâtre

Un kaléidoscope d’évocations qui met en lumière les multiples facettes de Simone Veil, à différents âges de sa vie. La parole intime de celle qui pourrait être notre alter ego : la femme, la mère, la fille, l’épouse, la sœur, l’amie, la camarade…
Avec l’envie de partager ses convictions et ses engagements, ses doutes et ses colères parfois… tous les combats qui ont fait d’elle une « icône » républicaine. Avec l’envie, tout simplement, de transmettre son regard sur la vie, sa confiance inlassable en l’humanité.

Durée : 1h20
Genre : Théâtre - Seul(e) en scène
À partir de : 14 ans

Horaires

Du 05 novembre 2024 au 15 janvier 2025

Relâches : 24 décembre, 25 décembre et 01 janvier


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La Croix

Le chignon serré sur la nuque, le tailleur ajusté sur un chemisier ivoire, les boucles d’oreilles assorties, Sophie Caritté ressuscite une Simone Veil plus vraie que nature. Jusqu’à cette voix particulière, posée, presque autoritaire… mais où la fragilité s’insinue souvent. Dans un bouleversant seul-en-scène, écrit et sobrement mis en scène par Arnaud Aubert, avec les éclairages subtils d’Estelle Ryba, c’est toute la vie de cette femme hors du commun qui nous est offerte. Sa jeunesse heureuse dans une famille aimante à Nice, ses mois terribles dans les camps d’extermination, ses années à la magistrature, ses combats politiques, sa foi en l’Europe, sa vie d’épouse et de mère…

Si le parcours de cette personnalité publique ne nous est pas inconnu, on le suit à nouveau avec plaisir tant il force l’admiration… « Nous les femmes nous bousculons tout », affirme-t-elle, le sourire complice. Ne l’a-t-elle pas fait à la tribune de l’Assemblée nationale, lorsque, ministre de la santé sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing et devant un parterre quasi exclusivement masculin, elle a défendu le droit à l’avortement ? Mais derrière la carapace qu’elle s’est forgée perce une douleur qui n’a jamais cessé. « Il y a une chose que je regretterai toujours beaucoup et qui ne pourra jamais être comblée, c’est le fait qu’il n’y ait pas eu de lien entre eux, mes enfants et maman. Que maman n’ait pas connu mes enfants ; mais surtout que mes enfants n’aient pas connu maman, et que mon mari non plus n’ait pas connu maman. » Ce lien si profond à sa mère, tellement aimée, morte du typhus dans les camps, Sophie Caritté le dit avec une infinie délicatesse.

La Vie

Une masse blanche en forme de vague sert, tour à tour, de fauteuil, de tribune, de toboggan et d’écran. On ignore de quoi est faite cette courbe, élément principal d’une scénographie épurée, sobre, intimiste et créative, au service du personnage de Simone Veil. À certains moments de la pièce, des formes y sont projetées et crépitent au rythme de la musique, évoquant les pensées de l’ancienne ministre. Suggérer plutôt que de montrer, pour ne pas enfermer le spectateur dans une vision, mais au contraire le laisser choisir… Quand la pénombre disparaît, une lumière chaleureuse éclaire avec douceur Simone Veil.
La comédienne Sophie Caritté se glisse dans les habits de cette figure politique française, différentes postures correspondant aux multiples facettes de l’identité de Simone Veil. On pénètre ainsi dans l’intimité de cette femme ô combien pudique. Féminisme, dignité humaine, droit à l’IVG, construction européenne… autant de thèmes pour nous redire à quel point Simone Veil nous parle encore aujourd’hui. Un spectacle inspirant, à valeur universelle.

"La Vie" aime beaucoup

Sur les planches

Sur un texte et une mise en scène remarquables d’Arnaud Aubert, Simone en aparté, apparaît comme la recension d’une vie hors du commun.

La Revue du Spectacle

Au cœur de Simone Veil : l’évocation tendre d’une vie fabuleuse. (…) Simone Veil est héroïne de sa propre vie. Et la pièce d'Arnaud Aubert nous montre l'intime force de cet être au destin unique. (…) Il y a une grande douceur qui se dégage de la pièce et du jeu très millimétré de la comédienne. Une affectivité voulue qui ne tombe à aucun moment dans le pathétique, ni le sensationnel. (…)
La scénographie très épurée d'Hervé Mazelin, bien mise en valeur par les lumières chaudes d'Estelle Ryba (…). Un bel écrin pour que la mémoire de Simone Veil réinventée ici puisse prendre son envol et nous parler à l'oreille et au cœur comme seuls certains livres forts nous emportent.

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